mardi 25 décembre 2012

MUSIQUE. KEVIN COYNE.


Le hasard fait parfois bien les choses, nous voulions vous reparler de Kevin Coyne et voici que l'actualité nous rattrape avec la sortie d'un album très particulier. Mais avant d'aller plus loin, il est peut-être nécessaire pour ceux qui ne connaissent pas ou peu l'artiste de retracer brièvement son parcours.
Kevin naît en 1944 en Angleterre dans une famille de la classe moyenne. Il fait des études d'art avant de devenir thérapeute social en 1965. Il s'occupe essentiellement des alcooliques, des drogués et de ceux que l'on dit "en rupture de société". Parallèlement à ce travail, il fait de la musique. Il forme bientôt le groupe Siren qui sortira deux disques sur le label de John Peel, Dandelion. Le succès n'est pas au rendez-vous et Kevin décide d'essayer le solo. En 1972, il autoproduit Case History. Les chansons sont inspirées par les paumés qu'il a rencontrés dans le cadre de son travail. Il dira lui-même ce n'est pas un disque, c'est une période de ma vie. L'album est une réussite, hélas, Dandelion dépose le bilan l'année suivante, Case History perd toute ses chances d'obtenir le moindre succès commercial. C'est alors que le musicien signe chez Virgin Records. Il enregistre en quelques jours un double album qui fera date,le magnifique Marjory Razorblade. L'inspiration n'est pas très éloignée de celle de Case History comme ce sera d'ailleurs le cas pour les quarante albums qui suivront! Premier album chez Virgin et, déjà, premières dissensions. Kevin veut ouvrir le disque avec la chanson qui lui donne son titre mais qui n'a rien d'un hit potentiel, de plus, il la chante a-capella. Ceci n'est pas du goût du label. L'artiste ne lâchera pas. Suit Blame It On The Night (1974) qui sera tiré à peu d'exemplaires et... jamais réédité. Ceci est d'autant surprenant que ce disque ne  contient  que de très belles chansons de surcroît beaucoup plus directement accessibles que celles de Marjory. Viennent  ensuite Matching Head and Feat (1975), Heartburn (1976), puis In Living Black and White (1976), un live époustouflant qui fera décoller Kevin. Le groupe se compose de Zoot Money au piano, Andy Summers (futur Police) à la guitare, Steve Thompson à la basse et Peter Woolf à la batterie, un groupe de rêve pour la musique d'un tel artiste.
Les albums, toujours superbes et d'une rare émotion, se suivront malgré les tensions incessantes entre Virgin et son poulain rétif qui n'en fait qu'à sa tête et qui se moque ouvertement du succès  commercial.  Mais Kevin travaille beaucoup, enchaîne enregistrements et tournées. Écorché vif, il finit par s'épuiser et passe par plusieurs dépressions nerveuses qu'il a un peu trop tendance à vouloir soigner par l'alcool.
En 1983, il enregistre un autre live, le très bon Kevin Coyne Rough and More. Le groupe d'une belle puissance comprend Peter Kirtley à la guitare, Steve Lamb à la basse et Dave Sheene à la batterie. On n'entendra plus parler de Kevin Coyne pendant longtemps. Miné par la dépression, l'alcool et son divorce, il part en Allemagne où, ironie du sort, il va bientôt ressembler à ceux qu'il a soignés et à qui il a donné la parole dans beaucoup de ses textes. Il vit dans des squats et n'a même plus de guitare. Il est récupéré par des musiciens allemands qui essaient de le remettre en selle. Hélas, la bonne volonté ne suffit pas. Suivent quelques albums médiocres. Kevin, pour la première fois de sa carrière, se laisse ballotter par un groupe trop lisse. Cela lui permet tout de même de rester vivant et d'abandonner définitivement l'alcool, ce qui n'est pas rien. Il faudra attendre l'arrivée de ses deux musiciens de fils, Eugène et Robert, pour qu'il renaisse à sa musique. Il va enregistrer encore quelques chefs- d'oeuvre comme Sugar Candy Taxi (1999), Donut City (2004) ou Life Is Almost Wonderful (2002), un duo acoustique avec Brendan Croker, et donner quelques très bons concerts malgré une grave maladie des poumons qui l'oblige parfois à chanter sous assistance respiratoire. Il meurt en décembre 2004. Il s'était produit à Paris pour la dernière fois en février de la même année.
Kevin Coyne était également peintre et écrivain, et non des moindres,vous pouvez voir de très nombreuses toiles et acheter ses livres (en anglais) sur le site: www.kevincoyne.de

La surprise de cette fin d'année est la sortie de Nobody Dies In Dreamland. Home recordings from 1972 (Turpentine Records en association avec Cherry Red Records).
En 1972, un ami offre à Kevin un magnétophone deux pistes. Il enregistre une quarantaine de chansons en une semaine! Il chante son quotidien, ses angoisses, ses colères ou l'amour, comme l'ont fait avant lui les bluesmen. Contrairement aux autres musiciens de l'époque qui s'inspirent de ces derniers, Kevin n'a pas besoin de ça, sa vie est suffisamment riche en joies et en souffrances pour nourrir ses textes et sa musique... , pourtant, curieusement, il est plus près de l'esprit du blues que ceux qui cherchent tout simplement à l'imiter. Ces 19 chansons préfigurent celles de Case History et des autres albums qui suivront. Remercions ses fils et leurs amis de nous faire partager la genèse d'une telle oeuvre.

Profitons-en pour signaler des sorties moins récentes mais tout aussi intéressantes.
Kevin Coyne On Air (Tradition & Moderne).




Virgin n'ayant pas daigné ressortir l'un des meilleurs albums live de l'histoire du rock, le superbe In Living Black and White, on pourra se procurer cet autre live de légende. Le groupe est le même. L'enregistrement d'excellente qualité est l'oeuvre de Radio Bremen en 1975. Seize morceaux dont Eastbourne Ladies, Sunday Morning Sunrise, Saviour, House On The Hill et Turpentine.

DVD. Kevin Coyne. 1979 Live at WDR-Studio L Cologne. (Blastfirstpetite en association avec Rockpalast).(www.blastfirstpetite.com     www.rockpalast.com )


L'un des rares concerts filmés de Kevin Coyne. Sur scène, deux musiciens, Kevin et sa guitare et le complice Zoot Money et ses claviers pour une performance qui tient autant du théâtre que du concert. On sent toute la folie créatrice d'un artiste habité par les personnages de ses chansons plus dépouillées que jamais. De véritables moments d'anthologie avec un Amsterdam poignant, un Saviour comique, une version extraordinaire de Are We Dreaming, l'inévitable Having A Party, un Don't Blame Mandy à nous tirer des larmes et un terrible Burning Head Suite à donner des frissons, sans parler de This World Is Full Of Fools ou de Pretty Park.



Dix-huit titres indispensables du clown triste, parfois gai ou terrifiant mais toujours profondément humain: Kevin Coyne.

Au cas où certains aimeraient aller plus loin dans la découverte, nous leur recommandons aussi la pièce maîtresse de l'oeuvre, Marjory Razorblade, que Virgin a tout de même fini par remastériser, ainsi que la compilation I Want My Crown The Anthology 1973-1980. Des extraits de Marjory Razorblade, Machine Head and Feat, Heatburn, In Living Black and White, Beautiful Extremes, Dynamite Daze, Millionaires et Teddy Bears, Babble, Bursting Bubbles, Sanity  Stomp ,des faces B, des extraits de concerts (entre autres celui de Hyde Park en 1974) etc. 75 titres répartis sur 4 disques qui dressent un panorama d'une oeuvre inoubliable.

Des dizaines de vidéos sont également visionnables sur You Tube.

Une adresse, elle aussi indispensable, pour ceux qui deviendraient accros! Plein d'infos, d'interviews,de photos les textes etc.
http://kevincoynepage.tk/

 

mercredi 19 décembre 2012

MUSIQUE. Blues Run The Game. JACKSON C. FRANK. (Castle).

Il y a des accumulations d'événements tragiques qu'un écrivain hésiterait à utiliser dans un même roman au risque d'être accusé  d'en abuser. La vie de Jackson C.Frank dépasse tout ce que cet écrivain, s'il n'avait pas hésité, aurait pu écrire.
Né à Buffalo (État de New York) en 1943, il passe son enfance dans l'Ohio.Très doué pour le chant, il fait partie de la chorale locale. Il a onze ans quand ses parents déménagent à Cheektowaga. A l'école, sa matière préférée est la musique. Les cours sont donnés dans une annexe en bois. Un jour, la chaudière explose, mettant le feu au bâtiment. Dix huit élèves périssent dans les flammes. Jackson en sort vivant mais brûlé aux mains et au visage, il passe sept mois à l'hôpital. Le traumatisme le laisse complètement apathique, il ne retrouve un peu d'espoir que lorsque l'un de ses professeurs lui offre une vieille guitare.Il apprend très vite à jouer. A seize ans il monte un groupe de rock avec l'un de ses copains mais il se passionne pour le folk. Il rencontre John Kay (futur leader de Steppen Wolf) et tous deux se produisent dans les clubs locaux avant de s'aventurer au Canada.
Au début des années 60, Jackson touche les dommages et intérêts qui lui sont dus depuis l'incendie. Il décide de partir en Angleterre où il découvre une scène folk en pleine effervescence. Il se lie d'amitié avec Al Stewart et avec Simon et Garfunkel. Il fait écouter quelques chansons à Paul Simon qui, très impressionné, lui propose d'enregistrer un disque. Ce sera fait en trois heures dans les studios de CBS. Jackson C. Frank est si timide et si nerveux qu'il joue et chante caché par un paravent! Blues Run The Game sera le seul album qu'il enregistrera. Il est reçu avec un enthousiasme peu commun par la communauté folk et John Peel le passe sur la BBC avant d'inviter l'artiste à le jouer en direct dans son émission. Entre temps Jackson a fait la connaissance d'une infirmière aussi timide que lui, et qui aura elle-aussi un destin tragique. Cette infirmière possède une voix extraordinaire, il la pousse à abandonner son métier pour se consacrer à la musique. L'idée est bonne puisque la dame n'est autre que Sandy Denny,qui se fera connaître avec Fairport Convention. On est en 1965 et le couple fréquente tous les artistes qui comptent dans le domaine du folk de l'époque: John Renbourn, Bert Jansch, John Martyn ou Pete Seeger. Jackson aide ceux, nombreux, qui sont plus pauvres que lui. En 1967, il est victime d'une dépression nerveuse. Il devient incapable de se produire sur scène et ne peut plus écrire. De plus, le public folk se tourne  petit à petit  vers la musique psychédélique, seuls quelques artistes très connus surnageront. Jackson utilise l'argent qui lui reste pour rentrer aux États Unis. Sa maison de disques rompt son contrat. Il travaille comme journaliste et donne quelques concerts qui tournent parfois à la catastrophe. Son histoire avec Sandy Denny ayant pris fin, il rencontre une autre femme et se marie. Bientôt un enfant naît. Il commence à remonter la pente quand son fils meurt de maladie. Sa femme le quitte. Il retombe dans une effroyable  dépression. Il essaie de survivre en abusant des médicaments qu'il mélange à l'alcool mais il se rend compte qu'il perd le contrôle de lui-même et demande à être interné en hôpital psychiatrique. En 1975, il réussit pourtant à enregistrer cinq chansons dans un moment de rémission. Il passe d'hôpital en hôpital avant de vivre dans la rue. Il n'est bientôt plus qu'un clochard méconnaissable et presque invalide lorsqu'un fan de folk, Jim Abott, se met en tête de le chercher... et le trouve. Il parvient à lui faire obtenir quelques royalties sur son album qui a été réédité en 1970. L' histoire pourrait s'arrêter là mais le sort en décide autrement. Alors que Jackson est sorti pour prendre l'air, un fou lui tire une balle dans l'oeil gauche. Il parvient à vivre encore quelques années moins difficiles et enregistre quelques titres dans le milieu des années 90 avant de mourir le 3 mars 1999 d'une crise cardiaque, il avait eu 56 ans la veille.
Mais qu'a-t-il de particulier cet album mythique car la vie de Jackson C.Frank n'explique pas tout si ce n'est le côté sombre de ses textes? Tout d'abord son enregistrement est presque un miracle, l' autre miracle est qu'il ne se soit pas perdu dans les limbes de l'oubli mais, avant tout, Blues Run The Game est un véritable chef- d'oeuvre du folk qu'il a révolutionné. Les mélodies sont d'une beauté à couper le souffle, chacune des lumineuses chansons est une pépite intemporelle portée par une voix exceptionnelle, généreuse et profonde. Le jeu de guitare, relativement simple, apporte juste ce qu'il faut, sans fioritures inutiles, le tout est minimaliste sans jamais paraître pauvre et touche directement au coeur. Les confrères de Jackson C. Frank ne s'y sont pas trompés, rares sont ceux qui n'ont pas repris avec plus ou moins de bonheur l'une de ses chansons. Citons parmi les réussites les reprises de Simon et Garfunkel, John Renbourn, Bert Jansch, Nike Drake, Sandy Denny et Johan Asherton.
Nous vous conseillons de vous procurer de préférence l'édition Blues Run The Game. Expanded Deluxe Edition (Castle) qui comprend l'album originel, les cinq titres enregistrés en 1975, ceux enregistrés dans les années 90 et quelques enregistrements saisis lorsque Jackson n'avait que 17 ans.

jeudi 13 décembre 2012

MUSIQUE. Dynamite Daze. KEVIN COYNE. (Virgin).

Il y a huit ans, le 2 décembre 2004, Kevin Coyne nous quittait à l'âge de 60 ans dans une indifférence presque générale. Pourtant, dans les années 70, il avait été l'un des premiers artistes signés par Virgin Records, il remplissait Hyde Park, faisait la couverture du NME et était demandé pour remplacer Jim Morrison, le chanteur des Doors qui venait de mourir, les critiques le comparaient à Dylan ou à Captain Beefheart. Alors, que s'est-il donc passé? On serait tenté de répondre rien quand on sait de quoi l'homme était capable. Kevin Coyne était d'une intransigeance sans limites lorsqu'il s'agissait de l'intégrité de sa musique. Son refus de tout compromis face au showbiz, à la gloire et à l'argent, son attitude jugée anti-commerciale par Virgin ont fini par faire sortir de leurs gonds ses dirigeants qui voyaient s'envoler disque après disque l'espoir de gagner de l'argent avec un énergumène qui  s'entêtait à parler dans ses chansons de la condition humaine, des laissés- pour- compte, des marginaux et de la folie, tout un monde qu'il avait côtoyé de très près lorsqu'il était travailleur social. Il leur répondra avec son ironie habituelle dans Millionaires et Teddy Bears (Having a party), ce qui leur déplaira fortement. Dans la foulée, il enregistre le superbe Dynamite Daze, l'un de ses albums les plus noirs et les plus hargneux  dans un petit studio de Londres. Il le produit  lui-même avec l'aide du  guitariste Bob Ward. Dynamite Daze n'a rien à envier à l'énergie des punks avec, en plus, des textes d'une beauté sombre parfois très durs. Quelques ballades émouvantes et inquiétantes  (Lunatic, Are you dreaming, Cry) ponctuent les boggies endiablés.  L'album se ferme avec le moqueur Dance of Bourgeoisie. 
Nous vous reparlerons plus en détail de cet immense artiste (il était également peintre et écrivain) qu'il faut découvrir ou redécouvrir d'urgence.
www.kevincoyne.de
www.kevincoyne.co.uk
www.kevincoynepage.tk

                                          
 
        

lundi 10 décembre 2012

EVENEMENT. ESTHER BURNS en concert. PARIS.


ESTHER BURNS (La valeur du vide et The genius of the crowd)   sera en concert vendredi 14 décembre à 18h 30 chez le disquaire indépendant et spécialisé SOUFFLE CONTINU. 22 rue Gerbier.75011. PARIS.
La performance sera inédite puisque musiques et visuels ont été spécialement travaillés pour ce showcase.

La soirée organisée  autour du label ENTROPY comportera deux sets , le duo 18ème BOUDOIR  partagera l'affiche avec ESTHER BURNS.
ENTRÉE GRATUITE.


vendredi 7 décembre 2012

LITTERATURE. JOHN COWPER POWYS.

Il est des auteurs qui reviennent se rappeler à notre mémoire régulièrement. John Cowper Powys est de ceux-là. De temps à autre, nous ressentons le besoin de relire l'un ou l'autre de ses ouvrages que nous avons l'impression de découvrir sous un autre jour et qui a souvent pour effet de nous donner envie de replonger dans sa philosophie si particulière, une philosophie sans dogmes, en dehors de tout système, une philosophie qu'il a amplement développée dans l'essai intitulé Apologie des sens (1930). Cet essai n'a d'ailleurs pas été réédité depuis 1977, année où il est sorti en Livre de Poche. Nous ne pouvons que le regretter et espérer qu' une nouvelle édition verra bientôt le jour.
John Cowper Powys (1872-1963) , figure étonnante tant par sa vie que par son oeuvre de démiurge, a  souvent été comparé à Rousseau, à Proust, à Joyce ou à Dostoïevski par les critiques peinant à cerner un univers d'une rare originalité. Poète, romancier, essayiste, conférencier, critique littéraire et philosophe, l'auteur a creusé son propre sillon sans jamais perdre le cap. Jean Wahl, qui signa la très belle préface de Les sables de la mer, est certainement la personne qui a su le mieux définir l'art de Powys:
Pour celui qui a passé par ce livre, bien des lois sont devenues non existantes, bien des commandements frivoles; car il s'agit d'une communion avec les sanglots primaires, avec le sel des larmes, avec la porosité de la joie, avec le défi suprême à la langue acérée et avec l'ultime confiance qui vient à nous dans le privilège des instants et des instincts. A travers ces grandes phrases qui montent et qui descendent, ce qu'obtient Powys, c'est à la fois de nous envelopper dans ce climat si humain qu'il devient ultra-humain, et de nous transpercer de l'éclat de ces révélations fulgurantes.
Si ce paragraphe est particulièrement adapté à ce roman, il l'est aussi pour l'ensemble de l'oeuvre de cet écrivain hors- normes qu'il est urgent de découvrir ou de redécouvrir, lui qui disait déjà en 1930 dans Apologie des sens:
Mais la race humaine, en ces temps modernes voués au culte du commerce, s'est laissée prendre dans l'engrenage d'une inexorable machine qui transforme des êtres vivants et sensibles en autant d'automates livides, désarticulés comme des marionnettes.

Bibliographie non exhaustive:
# Psychanalyse et moralité.(Essai).
# Autobiographie.
# Givre et sang.(Roman).
# Camp retranché.(Roman).
# La fosse au chien.(Roman).
# Les enchantements de Glastonbury.(Roman).
# Apologie des sens.(Essai).
# Les sables de la mer. (Roman).

Un très beau site est spécialement consacré à John Cowper Powys et à ses frères Theodore et Llewlyn. Nous vous le conseillons vivement. Surtout n'oubliez pas d'alller voir le livre virtuel Les sables de la mer illustré de très belles photos des lieux que décrit l'auteur.

www.powys-lannion.net

Un autre lien des plus intéressants pour ceux qui veulent en savoir plus :

 http://ia802703.us.archive.org/34/items/Granit1-2-JohnCowperPowys/Granit1-2-JohnCowperPowys.pdf